De tous les noms donnés au démon c'est celui de Malin qui nous parait le plus approprié.
En effet qui plus que Satan a su profiter de nos faiblesses, exalter les désirs de l'homme et attiser en lui les besoins de puissance, de pouvoir et de domination. Pour faire avancer un âne il faut ou un bâton ou une carotte. Pour inciter l'homme à céder son âme le diable encourage les vices cachés les plus communs : L'aspiration aux richesses, les désirs sexuels et bien sûr une vie longue pour pouvoir profiter largement des deux premiers souhaits.
L'argent est à la base de toutes nos civilisations. L'argent, le nerf de la guerre, permet de résoudre quantité de problèmes et il était inévitable qu'il figure au hit-parade des demandes d'interventions diaboliques. Viennent ensuite une longue vie et une bonne santé afin de pouvoir jouir un maximum de biens terrestres et plus rarement le sexe qui vient bon dernier tant il est vrai qu'avec beaucoup d'argent et une bonne santé le reste coule de source ( Faust déjà riche demande la jeunesse pour conquérir Marguerite et non Marguerite elle-même!).
Depuis l'époque babylonienne l'homme signe des pactes avec les divinités infernales. Ses souhaits : richesses et puissance. Plusieurs millénaires plus tard les demandes et les moyens pour y parvenir n'ont guère évolués et les pactes signés de sang, les sacrifices aux esprits maléfiques sont toujours de rigueur.
Messe noire célébrée par l'abbé Guisbourg
Si l'on excepte le 17ème siècle et les messes noires, célébrées pour le retour en grâce de la marquise de Montespan (voir figure) auprès de roi Louis XIV, il faut attendre la seconde moitié du 19ème siècle pour assister à un retour en force de la magie noire et de son cortège de pratiques maléfiques. Il faut dire que l'ambiance générale s'y prêtait. La mode croissante du spiritisme, l'attrait de la communication avec l'au-delà (malgré la réprobation de l'Eglise Catholique) allaient favoriser l'apparition de petites Eglises sataniques dont les pratiques furent mises en évidence par des écrivains comme Huysmans et Jules Bois.
Certains discipait. La mode croissante du spiritisme, l'attrait de la communication avec l'au-delà (malgré la réprobation de l'Eglise Catholique) allaient favoriser l'apparition de petites Eglises sataniques dont les pratiques furent mises en évidence par des écrivains comme Huysmans et Jules Bois.
Certains disciples de Satan tombèrent dans les filets tressés par le malin s'imaginant récolter gloire et fortune, d'autres furent attirés par les pratiques sexuelles en honneur dans les sectes. Mais qu'importe les raisons puisqu'en finale le disciple y laissait son âme.
Hélas les choses ne devaient pas s'arranger et les pratiques sataniques du 19ème siècle semblent bien anodines par rapport à la situation actuelle.
Charles Manson
Le relâchement des mœurs en cette deuxième partie du XXème siècle a permit au démon de donner toute sa mesure. Notre époque n'est pas loin de ressembler, sinon dépasser Sodome et Gomorrhe. Le diable, à l'imagination fertile est présent sur tous les fronts. Les sectes satanistes ont pignons sur rue. Comme le disait un sataniste parisien " puisque Satan est partout, pourquoi ne pas lui rendre hommage ?". On ne compte plus le nombre d'enfants et d'adolescents qui disparaissent (principalement aux Etats-Unis) et qui sont sacrifiés au démon.
Rappelez-vous Charles Manson et ses admirateurs.
Heureusement, notre vieille Europe semble moins atteinte de cette folie meurtrière et beaucoup de sectes (y compris certaines qui attendent les petits hommes verts) ne sont que de gigantesques lupanars déguisés.
Que faut-il penser des lois permissives qui bafouent la morale Divine et permettent n'importe qu'elle aberration sexuelle ?. (Un ménage à trois adopte un enfant, un gamin de 8 ans demande le divorce avec sa famille !)
Nous voici au début du troisième millénaire et il est à craindre que ces mouvements diaboliques ne fassent que s'amplifier et avec , hélas, Internet comme instrument de choix.