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le Littré décrit te vampire comme étant "un être qui, suivant la superstition populaire sort du tombeau pour sucer te sang des vivants".

Tout au long de l'histoire de l'humanité on trouve des écrits relatant crainte qui saisit les vivants devant la dépouille d'un homme dont l'âme refuse de quitter le corps. Ainsi, sur un fragment de tablette conservée au British Muséum on y lit la descente de la déesse Istar au pays Immuable; parvenue aux portes de la demeure infernale, elle appelle le gardien chargé de lui ouvrir en lui disant : "Gardien, ouvre la porte... sinon j'assaillerais la clôture je franchirai de force les montants, je ferai relever les morts pour dévorer les vivants, je donnerai puissance aux morts sur les vivants".

Le plus ancien document occidental consacré aux vampires date du 11ème siècle A cette époque, tout individu mort sans sacrements ou excommunié est un vampire en puissance.

Voici l'étrange rapport que présenta l'évêque de Cahors au second concile de limoges, en 1031.

"Un chevalier de notre diocèse, ayant été tué dans l'excommunication, je ne voulus pas céder aux prières de ses amis, qui me suppliaient vivement de lui donner l'absolution : je voulais en faire un exemple, afin que les autres fussent touchés de crainte; il fut enterré par quelques gentilshommes, sans cérémonies ecclésiastiques et sans l'assistance des prêtres, dans une église dédiée à St‑Pierre. Le lendemain matin on trouva son corps hors de terre et jeté au loin de son tombeau, qui était demeuré entier, et sans marque qui prouvât qu'on y avait touché. Les gentilshommes qui l'avaient enterré n'y trouvèrent que les linges où il avait été enveloppé; ils l'enterrèrent une seconde fois et couvrirent la fosse d'une énorme quantité de terre et de pierres. le lendemain ils trouvèrent de nouveau le corps hors du tombeau, sans qu'il parût qu'on y eût travaillé. la même chose arriva cinq fois. Enfin, ils enterrèrent l'excommunié comme ils purent, loin du cimetière, dans une terre profane; ce qui remplit les seigneurs voisins d'une si grande terreur qu'ils vinrent tous demander la paix".

Le XVIIIème siècle celui de la raison, vit un bénédictin s'intéresser aux vampires. Don Augustin Calmet commentateur fameux de la bible, réunit d'abondants matériaux concernant le vampirisme. Voici deux cas qui furent pris au sérieux :

‑ Pierre Plogojowich, qui avait vécu dans le village hongrois de Kisilova près de Gradish, fut un vampire célèbre Il effraya les villageois qui finirent par ouvrir le tombeau; on y trouva Pierre paisiblement allongé la peau encore fraîche bien qu'il y fût depuis six semaines. Ses joues étaient roses et ses ongles avaient poussés; mais sa bouche était pleine de sang frais pris à ses récentes victimes qui, toutes, étaient mortes en huit jours. Il fut déterré, et ce ne fut que lorsque son cadavre eut été complètement détruit que te vampire cessa ses horribles activités.

‑ Dans le village de Blow, en Bohême, un vampire tuait les gens en les appelant. Beaucoup avaient succombé à ce sinistre appel, jusqu'à ce que les villageois aient ouvert le tombeau du monstre et l'aient fixé en terre avec un pieu. "Vous êtes bien aimables, dit te vampire, de me donner un bâton pour chasser les chiens". La nuit suivante, il sortit et étouffa cinq personnes. Il fut exhumé le lendemain par le bourreau, et percé plusieurs fois. Porté en charrette au bûcher, il ne cessa de hurler et d'agiter les bras et les jambes. Après son exécution, en 1706, le village bohémien retrouva le calme. Grèce à Dieu, ajoute dom Calmet, nous ne sommes pas crédules. Nous devons pourtant admettre que les lumières de la science médicale ont été incapables d'éclairer ce cas.

Le début fin du 19ème et le début du 20ème siècle furent marqués d'un vampirisme romantique. Les horribles monstres semaient le trouble dans l'âme du poète ! Plus tard le cinéma en fit un être tourmenté bien loin de sa signification d'origine. Faites un tour sur Internet. Les sites consacrés aux vampires abondent. Beaucoup d'adolescent se prennent pour des descendants du sinistre comte Dracula. Pourtant la réalité dépasse souvent la fiction. Les journaux du 17 avril 1952 firent paraître cette étrange information

"Du sang a jailli d'un cadavre enterré depuis 1920 au cimetière d'ABERICI di MONTEMARCIANO dans la région d'ANCONE, il venait d'être exhumé dans un parfait état de conservation. les vêtements se trouvaient également en parfait état. Il s'agit du cadavre d'une femme décédée à l'âge de 70 ans, en février 1920. Du sang s'est écoulé en abondance et ce n'est qu'après cet écoulement que la décomposition a commencé. Jusqu'à présent aucune explication n'a été donné au phénomène."